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CREATION 2026

Arminé

Conte moderne dessiné
Arminé est à la fois un récit daté dans l'Histoire et intemporel où mots et dessin se relaient pour raconter.

Trois femmes, trois générations, une intrigue. Une [en]quête dans laquelle on suit l'évolution des personnages et les épreuves qu'elles traversent jusqu'au dénouement.

L'écriture, nourrie de témoignages, décrit le quotidien d'une famille et glisse  imperceptiblement vers une dimension symbolique ou surnaturelle. Cette parole onirique permet d'aborder un sujet fort et grave tout en nous détachant du réel pour en offrir une autre lecture.

En écho aux conflits passés et actuels dans le monde, ce récit invite à s'interroger sur notre propre histoire, individuelle et collective.
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Résumé de l'histoire

Arminé est née en 1908 à Constantinople. En 1915, elle a 6 ans quand elle réussit à échapper à une rafle. Choquée, l’enfant devient muette. Recueillie miraculeusement et secrètement par une riche famille turque, elle échappe au génocide. En 1916, Arminé, 8 ans, prend un bateau pour rejoindre la France où elle va tenter de reconstruire sa vie. Mariée, deux enfants, elle se retrouve veuve en 1943. Seule et vieille, sa petite fille Anouch vient souvent la voir. Un lien très fort les unit bien qu’elles ne comprennent pas la même langue. Cette impossibilité de communiquer verbalement entre elles va prendre un tout autre sens quand Anouch à la mort de sa grand-mère va découvrir son histoire et à travers elle celle de sa famille et de tout un peuple. Anouch sera la première de cette famille à briser le silence et à libérer les âmes.

Autour du récit

Des ateliers sont imaginés en écho avec la nouvelle création de la compagnie Ithéré : Arminé. Si en toile de fond le génocide arménien est évoqué, le spectacle aborde la question de la transmission dans une dimension plus vaste et universelle. Transmettre, passer le relais de génération en génération, quelque soit la culture, les origines d’une famille, quelque soit le sujet. Pour autant, parfois les mots ne suffisent pas pour raconter. Dans le spectacle, la grand-mère, rescapée du génocide, utilise le dessin et des carnets pour exprimer et témoigner de “l’intérieur” son histoire.
Les ateliers proposés ici permettent de créer des liens entre des disciplines telles que : 
le Français, les Arts Plastiques, l’Histoire, la Science

Déshumanisation > Humanisation

Un des « outils » de déshumanisation est d’effacer l’identité (intime, sociale, culturelle, historique) d’un individu (ou groupe d’individus). D’un trait, il n’a plus de prénom, de nom, d’histoire, de réalité physique. Il est réduit au néant, sans passé, ni présent ni futur. En contre-pieds du processus de déshumanisation, les artistes proposent de mettre en lumière toute la complexité et richesse de chaque individu en utilisant à la fois les mots et le dessin. Carnets de portraits, portraits de récits Faire un portrait, c’est faire trace par le dessin ou par les mots. C’est créer une image ou une représentation du visage d'une personne. Le mot personne, désigne à la fois l’être humain et le personnage. Quand je fais un portrait, je dessine un personnage ?

« Moi, je est une fiction. » Nancy Huston

Il s’agira d’inviter les publics à réaliser des carnets mêlant mots et dessins, pour créer une série de portraits, reflétant la richesse de chaque individu. Réel, imaginaire, poétique, chaque portrait soulignera une facette de notre humanité
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